Vous avez déjà gouté un vin trop froid ou trop chaud, ou dans un verre en plastique.
Même si l'ambiance conviviale ou festive importe beaucoup dans l'appréciation d'un vin, il ne faut pas minimiser l'importance d'un bon service.
La température influence directement la palette aromatique d'un vin et son tactile en bouche.
Trop froid un vin rouge va exprimer une dureté en bouche, les tannins vont se durcir et le vin semblera raide et monolithique.
Pour un vin blanc c'est souvent l'acidité qui se révèlera agressive et le vin ne s'exprimera pas dans son entier.
Au contraire un vin trop chaud pourra montrer de la lourdeur, essentiellement car la chaleur fera ressortir l'alcool qui sera plus volatil.
Pour les vons rouges légers et souples, avec des tannins fins, visez une fourchette de 13 à 15°C, 16 à 18°C pour les cuvées les plus charpentées.
Pour les blancs et les effervescents, préférez une fourchette entre 7 à 10°C, voire 10 à 13°C pour les vins plus ronds, gras et amples. Pour les liquoreux ils s'exprimeront très bien entre 8 et 10°c, plus ils prendront vite de la lourdeur et un côté pataud.
Pour les Rosés, éviter le froid polaire ou les glaçons, à moins de vouloir cacher la piètre qualité de celui-ci, comme pour un blanc ils se dégusteront mieux entre 8 et 10°C.
Au-delà de l'esthétique du verre qui participe à respecter et apprécier correctement le travail d'un vigneron, il sert à révéler le bouquet aromatique des vins.
Le verre à vin a été inventé et sans cesse amélioré depuis le XVIème siècle.
- Le pied du verre à vin sert à ne pas réchauffer le liquide et à permettre une meilleure aisance à faire tourner le vin dans le calice.
- La forme du calice doit être assez large à sa base pour permettre une bonne oxygénation du vin et la libération de ses arômes vers le nez.
- Une ouverture du verre assez resserée pour concentrer les arômes comme une cheminée.
- La qualité du verre et l'épaisseur participent aussi à une meilleure appréciation, quoi de plus élégant qu'un verre Zalto...
